Classes A, B, C
Dernière mise à jour
Dernière mise à jour
Le Registre de preuve de covoiturage prend la forme d'une API qui permet à des opérateurs labellisés d’y faire converger des preuves de covoiturage. Chaque trajet se voit attribuer une classe en fonction des mécanismes et processus de vérification du trajet mis en place par l’opérateur de covoiturage.
La classe de covoiturage est ainsi basée sur la finalité, c'est-à-dire sur ce que l'opérateur de covoiturage partenaire certifie, et non sur les technologies mises en œuvre :
Classe A : la plateforme certifie la mise en relation avec intention de covoiturer ;
Classe B : la plateforme certifie la mise en relation et le trajet d’un occupant du véhicule (conducteur ou passager) ;
Classe C : la plateforme certifie la mise en relation, les trajets des occupants du véhicule et une identité distincte des occupants.
A noter que :
ces classes visent une finalité, le choix des dispositifs pour s'y conformer est à la main des plateformes de covoiturage.
si une plateforme de covoiturage est en capacité de prouver des trajets jusqu'à la classe C, des trajets peuvent être remontés comme A, B ou C en fonction de certaines spécificités (exemple : GPS coupé d'un des occupants). Il est toutefois interdit, sous peine d'être exclu des partenaires, de volontairement baisser la classe d'un trajet lorsque sa non réalisation a été mise en évidence par un opérateur.
le niveau d’exigence des classes évoluent en parallèle de l’identification de nouvelles stratégies mises en place par les fraudeurs, et est discuté mensuellement avec les plateformes de covoiturage.
les plateformes de covoiturage ont l'obligation de consigner dans un dossier technique transmis à covoiturage.beta l'ensemble des méthodes et procédures qui leur permet de justifier le choix des classes. Sur la base de cette synthèse des tests et audits peuvent être menés par covoiturage.beta ou par les collectivités afin de vérifier la conformité aux classes, cf. les CGU.
une certaine tolérance est accordée aux plateformes de covoiturage ayant de faibles volumes de trajets ou des modèles de fonctionnement moins sensibles aux effets d’aubaine.
enfin, les classes traitent en priorité des preuves de trajets sans focalisation spécifique sur les preuves d’identité, une “vignette identité” a donc été créée en complément.